Le variant Omicron est un nouveau variant du Covid-19. Les symptômes restent similaires à ceux provoqués par les autres variants. Les plus courants étant le mal de gorge, la toux, le mal de tête, les douleurs musculaires et une grande fatigue. Par contre, on aura plus affaire à la perte de l’odorat et du goût. Toutefois, les experts informent qu’il ne faut pas trop se fier à ces symptômes, ni encore à d’autres plus graves que l’on a pu voir durant la pandémie. Les symptômes d’Omicron pourraient bien apparaître très rapidement à cause de sa courte durée d’incubation.
Comment se présentent les symptômes Omicron ?
L’Omicron peut généralement se manifester comme un rhume, mais pas toujours selon M. Barbeau, professeur à l’UQAM. « Ça pouvait être relativement léger et s’apparenter à un rhume », ajoute-t-il. Par contre, il ne faut pas multiplier les symptômes pour ensuite se confiner et ne prendre que du repos. Tout symptôme banal peut signifier que vous êtes infecté par le virus.
De plus, David Juncker, professeur d’ingénierie biomédicale à l’Université McGill, annonce que le virus peut se propager bien qu’il ne montre aucun symptôme.
Les tests rapides, sont-ils fiables pour détecter Omicron ?
Les tests rapides antigéniques peuvent très bien détecter le virus Omicron. En effet, l’Agence américaine des médicaments ou FDA souligne que les tests antigéniques détectent le variant. Toutefois, ils pourraient montrer une sensibilité réduite, c’est-à-dire qu’ils ne sont pas en mesure de détecter à coup sûr le virus. Cela ne vous empêche pas toutefois d’effectuer un test rapide, car cela permet de toujours détecter les individus qui ont contracté le virus. Cela peut considérablement éviter la propagation. Ainsi, les tests antigéniques font effet au contact d’antigènes à la surface du virus tandis que les tests PCR détectent directement tout matériel génétique du virus. Voilà pourquoi les tests PCR peuvent détecter les patients positifs durant des semaines après la première infection.
On constate également un résultat « faux négatif » lors des tests rapides, c’est-à-dire que le test a seulement indiqué la charge virale qui ne s’avère pas assez élevée. En effet, David Juncker affirme que si vous êtes à peine dans la phase d’incubation du virus, vous pouvez très bien être infecté bien que le test n’affiche pas un résultat positif. Selon Benoit Barbeau, lorsque vous êtes asymptomatique ou symptomatique léger, il est fort possible que le résultat du test soit négatif.